Grille d'audit clinique à remplir
Vous devez sélectionner au moins 10 dossiers issus de votre patientèle et compléter la grille d’audit clinique pour chaque dossier. L'objectif est de mesurer les écarts entre votre pratique réelle et la pratique recommandée
Durée : 6h | A suivre à votre rythme
Evaluation de début de formation
Module 1 : La iatrogénie médicamenteuse en France : impact, causes et prévention
Module 2 : Les risques de iatrogénie médicamenteuse chez les patients vivant avec un diabète
Module 3 : Bon usage et prévention de la iatrogénie de la metformine
Module 4 : Bon usage et prévention de la iatrogénie des sulfamides hypoglycémiants et du répaglinide
Module 5 : Bon usage et prévention de la iatrogénie des inhibiteurs de DPP-IV
Module 6 : Bon usage et prévention de la iatrogénie des analogues de GLP-1
Module 7 : Bon usage et prévention de la iatrogénie des gliflozines
Module 8 : Bon usage et prévention de la iatrogénie des insulines
Module 9 : La prise en charge globale des patients
Evaluation de fin de formation
Grille d'audit clinique à remplir (3 mois après la fin de la formation continue)
Vous devez sélectionner au moins 10 nouveaux dossiers de patients rencontrés pendant la phase rétrospective de 3 mois qui fait suite à la formation continue et compléter la grille d’audit clinique pour chaque dossier. L'objectif est de mesurer l’impact des actions d’amélioration et les écarts entre votre pratique réelle et la pratique recommandée
Le suivi de l'intégralité de ces trois parties est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation (dans la limite de votre quota annuel disponible)
Le bon usage des médicaments constitue un enjeu de santé publique majeur. Les évènements secondaires à un mauvais usage du médicament occasionnent chaque année plus de 10 000 décès, dont 7 500 chez les plus de 65 ans et près de 1,3 millions de journées d’hospitalisations, alors que dans 45 à 70% des cas ces accidents seraient évitables. Parmi les médicaments incriminés, ceux utilisés dans la prise en charge du diabète occupent une place de premier plan, d’autant que leur recours est de plus en plus fréquent. En effet, près de 5% des effets indésirables liées à un médicament conduisant à une hospitalisation sont liés à un médicament du diabète (en particulier l’insuline, mais aussi la metformine, les inhibiteurs de la DDP-IV, le répaglinide ou les analogues de GLP-1.
Les diabètes constituent une pathologie en croissance régulière avec une prévalence estimée à 5,4% de la population en 2021, soit 3,6 millions de personnes traitées. En France, le pic de la prévalence du diabète se situe entre 80 et 84 ans chez les hommes (26,11%) et chez les femmes (18,11%). Cette tendance s'inscrit dans le contexte mondial où la prévalence du diabète chez les personnes de plus de 75 ans est influencée principalement par deux facteurs clés : l'augmentation de l'incidence du diabète et l'accroissement régulier de l'espérance de vie.
Les thérapeutiques médicamenteuses permettent de réduire la glycémie des patients mais ont surtout pour objectif de réduire les complications et la mortalité cardiovasculaire associées au diabète. Cependant, ces thérapeutiques requièrent le respect de règles de bon usage majeures afin d’en optimiser l’efficacité et en réduire la iatrogénie, notamment liée aux risques d’hypoglycémies ou aux atteintes rénales, sources de complications évitables, conduisant à des hospitalisations voire des décès, au-delà du surcoût engendré pour l’Assurance maladie. L’usage des médicaments antidiabétiques s’adresse majoritairement à des populations âgées, réunissant plusieurs facteurs de risques (HTA, obésité, insuffisance cardiaque, etc.), pour lesquelles la polymédication accroit le risque d’interactions médicamenteuses avec l’association de thérapeutiques (y compris en automédication) dotées d’effet hypoglycémiant, hyperglycémiant ou pouvant influencer le métabolisme des traitements du diabète.
Les pharmaciens et leurs équipes disposent d’un rôle essentiel pour accompagner les patients afin de permettre une optimisation du traitement tout en améliorant la qualité et l’espérance de vie en bonne santé.
Cette action est un programme intégré de 12 heures composé de 3 unités. Après un premier tour d'audit clinique, vous aurez accès à une seconde unité de formation continue. Après un délai de 3 mois à l'issue de la formation continue, vous pourrez terminer la formation par un second tour d'audit clinique.
Chaque unité qui compose l'action de formation est à suivre dans le délai indiqué sur la session choisie.
Le suivi de l'intégralité de la formation (3 unités) est nécessaire pour valider votre formation DPC et percevoir votre indemnisation, dans la limite de votre quota annuel disponible.